AGNÈS PATAUX, auteur photographe indépendante.
 


Agnès Pataux vit et travaille à Paris. Elle s’intéresse à la photographie dès 1978. C’est en 1983, après avoir rencontré Seymour Jacobs et fait le choix d’utiliser un appareil moyen format 6x6, qu’elle devient photographe, exclusivement en noir et blanc argentique.

D’abord paysagiste sur la Côte Normande entre Dieppe et Etretat, portraitistes des effigies sculptées dans les cimetières à Paris, Nice, Gênes et Rome, elle se rend ensuite fréquemment en Irlande entre 1992 et 2003.

De 1998 à 2004, Agnès Pataux va à la rencontre du peuple Dogon. Depuis 2002 elle poursuit un travail sur la confrérie des chasseurs (Donso), les ritualistes et leurs objets de culte au Burkina Faso (chez les Lobi, les Gan, les Dian, les Bérifon, les Turka, les Sénoufo… ), au Bénin (chez les Fon), au Mali (en Pays Mandé et dans le Miniankala) puis en Guinée (chez les Malinké).

En 2005 elle reprend en France, dans le Cantal et l’Aubrac, le thème initié en Irlande, les portraits de Célibataires en milieu rural.

Plus récemment, elle entreprend une série de portraits-nus, réunis sous le titre provisoire de Nudité.

En 2018, Agnès Pataux met en scène les constantes formelles et subjectives qui s’imposent comme une évidence au travers des différentes thématiques en présentant l’ensemble du corpus photographique dans une exposition qu’elle intitule Aller, être et dire

Agnès Pataux est l’auteur de Irlande, au rivage de l’Europe (Préface de Colm Tóibín) et Dogon, gens de la falaise (Préface de Geneviève Calame-Griaule) aux éditions 5 Continents, Cœur blanc, ventre blanc, fétiches et féticheurs (Préface d’Hélène Joubert) et Dogon (Préface d’Hélène Leloup) aux éditions Gourcuff-Gradenigo et Célibataires (Texte d’Alain Badiou) aux éditions Flammarion.

Lauréate du prix « Nature et Découverte » en 2003, elle est finaliste du « Prix Femme Artiste des Amis du National Museum of Women in the Arts » de Washington en 2007. En 2008, les collections nationales françaises – musée du quai Branly – font l’acquisition d’une série de ses photographies de « Tradipraticiens et objets de culte ». En 2014, ce sont les Archives départementales du Cantal qui font l'acquiqition de portraits de Célibataires. Elle est également finaliste de l’édition 2017/2018 de la Bourse des Amis du Musée Albert-Kahn.